Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de MARIE DUVAL écrivain-cinéaste passionnée par l'humain ET.. la botanique
Le blog de MARIE DUVAL écrivain-cinéaste passionnée par l'humain ET.. la botanique
Menu
Régime Paléo  - Et si la cellulite et le gluten avaient un lien...

Régime Paléo - Et si la cellulite et le gluten avaient un lien...

ventre gonflé par ... le gluten. Non non vous ne rêvez pas ceci n'est pas une grossesse de six mois. C'est l'ingestion d'un plat de pâtes à la sauce tomate chimique.

ventre gonflé par ... le gluten. Non non vous ne rêvez pas ceci n'est pas une grossesse de six mois. C'est l'ingestion d'un plat de pâtes à la sauce tomate chimique.

 

Tout d'abord bonjour. 

Vous allez bien ?

 

Après plusieurs mois d'absence, le blog reprend ses droits. Beaucoup de gens sur ce blog. Vous êtes désormais 124 000. Cela dit, le nombre de remerciements est révélateur. On reconnait l'humain dans sa reconnaissance.

Rien n'a avancé au niveau écologie. Et quand je dis "rien", c'est "rien". Bien au contraire. On installe des Linky un peu partout pour tuer un peu plus vite les gens qu'on n'arrive pas à exterminer à coups de pesticides..

 

Toujours plus de pollution et tout le monde s'en fiche. Pourquoi je dis cela ? Car c'est vrai sans quoi on est bien d'accord que les gens se remueraient pour que ça change, non ? 

Vous n'êtes pas d'accord ? 
Quand il  y a une coupe du monde il y des millions de supporters. Et quand c'est pour se mobiliser contre les lobbys qui nous tuent à petit feu, il n'y a pas grand monde. 

Alors c'est NORMAL !!! Vous trouvez ça NORMAL vous ? 

 

Alors c'set que vous ne l'êtes pas normal. Sans quoi, comme disait Camus, vous seriez un homme révolté par ce qui se passe. Et vous agiriez. Au moins un peu. Car c'st bien beau de faire accroire que l'on est impuissant quand on reste le cul sur une chaise et qu'on ne fait rien, à part pour sa pomme et encore...

Quand on ose avoir des enfants et savoir qu'ils vont souffrir le martyr d'ici quelques années car leurs parents n'auront pas bougé le petit doigt pour les sauver des catastrophes imminentes que désormais tous les scientifiques savent et dénoncent. 

Elle a bon dos l'impuissance quand on ne fait rien de collectif. SI ce n'est de s'occuper de son pré carré et de regarder le monde faner. 

L'écologie est la seule chose qui importe.

Je ne comprends pas qu'on reste à rien faire quand on est en bonne santé.

D'autant que l'écologie est l'unique secteur porteur d'emploi à court et long terme. Comprenez-vous ??

Devant la catastrophe, les survivalistes s'organisent, les autres prient pour que l'invitable n'advienne. Dans les deux cas, une fuite. 
Et vous de quel bord du Titanic penchez-vous ? Bâbord ou Tribord.

Sachant que le navire va de toute façon couler, les pessimistes partent à la plage et croient au sauveur pour récupérer leurs enfants et petits enfants (le boulot qu'ils auraient dû faire eux-même plutôt que de partir en croisière et salir encore plus la planète) ou bien vont-ils être sauvés par Macron et bobine et sa perruque blonde ou par un vaisseau extra-terrestre...

Mais même les extra-terrestres s'en fichent.

Reste l'humour. Mais seuls quelques hommes de Neandertal encore présents sur terre (bien qu'on ait longtemps et à tort crié à leur extermination totale) en ont encore... de l'humour. 

Quant au reste, l'actualité est toujours aussi ... marron. Dans les 2 sens du terme. Du copier-coller qui continue, étrangement, à intéresser encore quelques énergumènes accrochés à la messe du JT pour regarder le monde à travers un écran. 

AMEN

ALLELUIA.

 

Y'a que pas pouvoir qu'on peut. Yes we can. Mais chacun de se dire "Après moi le déluge" ?

C'est bien pratique cet égoïsme-là. C'est bien pratique. 

Et vous êtes-vous un AMI DE LA TERRE ou un(e) JE-M'EN-FOUS-TISTE ?

 

Bon vent et que le ciel vous soit clément vous qui, avec gratitude, i le regardez souvent.

 

Marie du Val 

 

 

 

 

 

 

 

 

Outre le fait que le gluten fait gonfler.... (et pas que le ventre) il est quasi certain aujourd'hui que ce n'est pas une bonne chose pour la plupart d'entre nous. Que ceux qui disent encore que cela n'est qu'une mode continuent à en ingurgiter. Pour les gens qui prennent soin de leur santé et cherchent à s'informer, voir cet article passionnant. :

http://www.lanutrition.fr/les-news/le-regime-paleo-aurait-disparu-plus-tot-quon-ne-pensait.html?utm_source=LN&utm_medium=email&utm_campaign=LettreHebdo-150729 (recopier le lien)

Sensibilité au gluten : les blés modernes favorisent l'inflammation
Chez les personnes sensibles au gluten, les protéines de blé stimulent un médiateur inflammatoire qui empêche l'intestin de jouer son rôle de barrière.

Marie-Céline Jacquier - Jeudi 12 Février 2015

Le gluten est la fraction protéique présente dans certaines céréales comme le blé ou l’orge. Du point de vue de l’évolution, les protéines du gluten étaient absentes du régime des chasseurs-cueilleurs et n’ont été introduites dans l’alimentation humaine qu’il y a 10000 ans environ. Ceci expliquerait que les humains n’aient pas pu s’adapter complètement à l’ingestion de protéines de gluten, quoi qu’en pensent les céréaliers et industriels du pain, et les nutritionnistes qui travaillent pour eux.

Il existe trois populations chez lesquelles les céréales à gluten peuvent poser problème : les malades céliaques, les malades souffrant d'une maladie auto-immune, et les personnes sensibles au gluten.

La fréquence de la sensibilité au gluten dans la population reste un sujet controversé et de nombreux médecins contestent même l'idée que cette pathologie existe. Pourtant, les mécanismes par lesquels le blé peut provoquer l’inflammation semblent s’éclaircir. Dans un article paru dans Food Chemistry, des chercheurs de l’université de Bologne décrivent la réponse de globules blancs de patients sensibles au gluten à la présence de protéines de blé.

L’objectif de cette étude était de savoir comment des cellules du système immunitaire provenant de patients sensibles au gluten répondaient au contact de protéines du blé. Les chercheurs italiens ont choisi d’utiliser 4 céréales différentes, deux modernes (variétés « Manitoba » et « Claudio ») et deux anciennes (variétés « SenatoreCapelli » et blé khorasan kamut), caractérisées par des profils protéiques différents. Du riz (qui ne contient pas de gluten) a servi de témoin négatif.

La population étudiée comprenait 48 patients sensibles au gluten, âgés de 20 à 67 ans, dont 39 femmes. Tous se plaignaient d’au moins un symptôme gastro-intestinal (douleur abdominale, diarrhée, constipation, nausée, reflux…) ou extra-intestinal (fatigue, maux de tête, douleur articulaire, dermatite, anxiété, dépression…) après l’ingestion de gluten.

Résultats : les protéines du blé induisaient la sur-activation d’une chimiokine pro-inflammatoire (CXCL10) chez les globules blancs (cellules mononucléées) de patients sensibles au gluten. Cette sur-activation dépendait de la source de céréales : les céréales modernes induisaient plus de sécrétion de CXL10 par les globules blancs que les céréales anciennes. C'est la démonstration faite par Julien Venesson dans son best-seller "Gluten - Comment le blé moderne nous intoxique".

CXL10 est une chimiokine produite principalement par des neutrophiles et des macrophages mais aussi par d’autres cellules comme des cellules endothéliales capables de recruter des globules blancs. Cette molécule est surexprimée dans les muqueuses de patients souffrant de maladie céliaque, de syndrome du côlon irritable, mais aussi dans des maladies auto-immunes. CXL10 contribuerait à la perte de la fonction de barrière intestinale liée à l’inflammation. L’augmentation de la sécrétion de CXL10 au contact des protéines de gluten semble un processus physiologique mais qui augmenterait chez les patients sensibles au gluten.

Même si la prévalence de la sensibilité au gluten reste un sujet débattu, celle-ci semble toucher une partie croissante de la population. Différentes études montrent aussi une augmentation de la prévalence de la maladie céliaque (intolérance au gluten) au cours de 60 dernières années. Actuellement, il n’existe pas de test sérologique capable d’identifier une sensibilité au gluten, même s’il a été proposé d’utiliser des anticorps anti-gliadine, car ceux-ci sont présents chez la moitié des patients sensibles au gluten.

Qu'il s'agisse de la maladie céliaque, de la sensibilité au gluten et des maladies auto-immunes, la résolution des symptômes passe souvent par un régime sans céréales au gluten. Dans les maladies auto-immunes, c'est le principe du régime Seignalet (qui exclut aussi les produits laitiers).

Le régime paléo aurait disparu plus tôt qu’on ne pensait
L'agriculture pourrait avoir commencé il y a 23000 ans, soit des milliers d'années plus tôt qu'on ne le pensait, selon une nouvelle étude. La domestication des végétaux et des animaux annonce le crépuscule du régime alimentaire ancestral, dit paléo.

Sylviane Passard - Mercredi 29 Juillet 2015

Des chercheurs israéliens et américains ont découvert un grand nombre de graines sur un ancien site de chasseurs-cueilleurs connu sous le nom de Ohalo II, sur les rivages de la mer de Galilée en Israël. Plusieurs des semences avait des cicatrices, une marque qui distingue les espèces domestiquées des formes sauvages.

En outre, environ 150 000 restes de plantes ont été extraits du site, comprenant plus de 140 espèces. Le mélange comprenait 13 mauvaises herbes, ainsi que des céréales comestibles comme l'amidonnier sauvage, l'orge et l'avoine.

Le mélange de mauvaises herbes et céréales suggère que les habitants ont mené des expériences agricoles à Ohalo II, déclare Marcelo Sternberg, un écologiste à l'Université de Tel-Aviv et auteur de l'étude.

"Ce sont les premiers essais de culture," dit-il. "Cela faisait partie d'un processus d'apprentissage très long que nos ancêtres ont vécu."

Le Dr Sternberg et ses collègues, des Universités de Harvard, Bar-Ilan et Haïfa, rapportent leurs résultats dans la revue scientifique PLoS ONE.

On estime généralement que les débuts de l’agriculture datent d’il y a dix à douze mille ans dans la région qui comprend aujourd'hui l'Irak et des parties de la Turquie et de l'Iran. L’agriculture s’accompagne de la sédentarisation progressive des chasseurs-cueilleurs et la constitution de sociétés humaines complexes. L’homme a abandonné son régime alimentaire de type paléo, basé sur la cueillette des plantes et des coquillages, la chasse et la pêche, pour suivre un régime principalement basé sur les graminées et les légumineuses cultivées, avec de la viande provenant de l’élevage, de la pêche et des produits laitiers fermentés selon les régions. Cet article tend à prouver que dès le paléolithique supérieur des essais pré-agricoles ont eu lieu.

Sur le site Ohalo II, le Dr Sternberg et ses collègues ont également exhumé une pierre à meuler, de laquelle ils ont extrait céréales granules d'amidon. L'outil a été probablement utilisé pour broyer les grains et les rendre propres à la consommation.

Le gluten rend dépressives les personnes qui y sont sensibles
Chez les personnes souffrant de sensibilité au gluten, l’exposition à ce mélange de protéines céréalières provoquerait des symptômes dépressifs.

Marie-Céline Jacquier - Vendredi 18 Avril 2014

Si vous vous sentez mieux avec un régime sans gluten, ce n'est pas forcément dû à une amélioration des symptômes intestinaux : d'après une petite étude australienne parue dans Alimentary Phamacology and Therapeutics, le gluten aurait aussi un effet négatif sur le mental !

Le gluten est un ensemble de protéines présentes dans des céréales comme le blé. Il est responsable de la maladie coeliaque, mais cause aussi des symptômes gastro-intestinaux chez les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable. Les personnes sensibles au gluten voient leur état s’améliorer avec un régime sans gluten.

L’objectif de cette étude était de définir l’effet du gluten sur le mental de patients sensibles au gluten mais ne souffrant pas de maladie cœliaque. En effet, certains patients sensibles disent se sentir mieux avec un régime sans gluten, sans que cela supprime leurs symptômes gastro-intestinaux. Les chercheurs ont recruté 22 personnes âgées de 24 à 62 ans ; toutes souffraient du syndrome du côlon irritable, mais pas de maladie cœliaque. Les participants devaient avoir suivi un régime sans gluten au moins pendant les 6 semaines précédant l'étude. Pendant 3 jours, ils ont suivi un régime particulier suivis d’au moins 3 jours « de lavage », puis un nouveau régime, etc. 3 régimes ont été testés : il s’agissait d’une alimentation sans gluten avec une complémentation en gluten (16 g par jour), ou de whey (protéines de lactosérum, 16 g par jour) ou d'un régime non complémenté (placebo). Les chercheurs ont mesuré l’état mental des participants à l’aide du questionnaire STPI (Spielberger Stait Trait Personality Inventory), mais aussi leur sécrétion de cortisol et leurs symptômes gastro-intestinaux.

Résultats : l’ingestion de gluten était associée avec des scores de dépression plus élevés par rapport au placebo, mais pas par rapport au whey. Il n’y avait pas de différence pour les autres traits de caractère. Les symptômes gastro-intestinaux étaient similaires dans les différents régimes. Par conséquent, si les patients se sentaient mieux avec un régime sans gluten cela pourrait être dû à l’effet "anti-dépresseur" du régime sans gluten. Pour expliquer ces résultats, les chercheurs supposent que le gluten, qui n’est pas digéré correctement au niveau de l'intestin passe de manière inappropriée dans le sang puis se retrouve au niveau du cerveau où il perturbe son fonctionnement.

En conclusion, dans cette étude, une courte exposition au gluten induisait des symptômes de dépression. L’amélioration ressentie par les personnes sensibles au gluten qui évitent d'en manger pourrait être due à leur perception d’un meilleur bien-être général.

Certaines bactéries intestinales combattraient stress et dépression
Certains probiotiques, les «psychobiotiques», pourraient soulager le stress et la dépression.

Marie-Céline Jacquier - Mercredi 20 Novembre 2013

Un nouvel article paru dans Biological Psychiatry estime que certains probiotiques, les "psychobiotiques", pourraient représenter un vivier intéressant pour de nouveaux médicaments antidépresseurs.

Les probiotiques sont des bactéries vivantes qui aideraient à maintenir un système digestif en bonne santé. On les trouve sous forme de compléments alimentaires et dans les aliments fermentés comme le yaourt ou le pollen. La flore intestinale, qui contient environ 1 kg de bactéries, évolue de jour en jour et peut être modifiée par l’alimentation. Mais l’effet des yaourts aux probiotiques sur la composition de la flore intestinale reste limité.

Timothy Dinan et ses collègues de l’université de Cork (Irlande) ont recensé les preuves de l’impact des probiotiques sur le comportement, la dépression et le stress. Récemment est donc apparu le nouveau concept de « psychobiotique » que les auteurs définissent comme «un organisme vivant qui, lorsqu’il est ingéré dans des quantités adéquates, procure un bénéfice pour la santé chez des patients souffrant de maladies psychiatriques». Les psychobiotiques seraient des bactéries qui produisent et libèrent des substances neuroactives agissant sur l’axe cerveau-intestin.

Les chercheurs rapportent une étude qui a testé les effets d’un probiotique, Bifidobacterium infantis, sur des rats au comportement dépressif du fait d’une séparation maternelle. Un stress important comme une séparation avec la mère peut conduire à des changements à long terme dans la flore intestinale. Dans cette étude, le traitement probiotique a eu un effet sur le comportement des rats, mais aussi sur leur réponse immunitaire.

Certains psychobiotiques ont des effets anti-inflammatoires. Or la dépression et le stress sont tous deux associés à des états inflammatoires de l’organisme. Selon les auteurs, « l’équilibre microbien de l’intestin altère le contrôle des réponses inflammatoires et ainsi pourrait être impliqué dans la modulation de l’humeur et du comportement ». Si les preuves chez l’homme manquent encore, quelques travaux ont eu des résultats prometteurs. Dans une étude, des volontaires ont reçu des probiotiques (L. helveticus R0052 et B. longum) ou un placebo pendant 30 jours. Ceux qui avaient eu les probiotiques ont rapporté des niveaux de stress moins élevés. Dans une autre étude, des volontaires qui mangeaient un yaourt aux probiotiques ont noté une amélioration de leur humeur.

Le marché des probiotiques s’est bien développé même si les preuves scientifiques de leurs bénéfices manquent parfois. Les probiotiques pourraient contrebalancer les effets des antibiotiques qui éliminent en même temps bonnes et mauvaises bactéries. Ils favoriseraient aussi l’immunité.

LIRE AUSSI : la maladie de Lyme, ce qu'on vous cache. http://www.lanutrition.fr/la-boutique/livres/maladie-de-lyme-l-epidemie-qu-on-vous-cache-v.-schaller.html?keyword=lyme