Qui ne connaît la Drôme Provençale rate vraiment quelque chose. Ayant louvoyer de part et d'autres un peu partout de France et de Navarre, j'ai découvert un endroit paradisiaque s'il en est !
Jusqu'à 16 espèces végétales au m2 dans la campagne aux chemins sauvages qui dévallent les collines autour de la petite ville moyenâgeuse de Montbrun-les-Bains.
Il faut aussi parler de la gentillesse non feinte de la population... et même des commerçants !
Le seul petit hic, c'est que c'est loin de tout. Enfin, oui et non. Quand on veut vraiment (mais c'est comme toute chose, il faut savoir ce que l'on veut) on peut.
C'est à 1.30 d'Avignon.. mais ensuite existe un service qui s'appelle Transdrôme et qui véhiculent les non-motorisés jusqu'à la charmante ville de Montbrun au pied du fameux Mont Ventoux.
Si les villages perchés ne manquent pas, en Provence, rares sont ceux qui, ont gardé autant de caractère : Vue du pied du village, la silhouette de la forteresse, couronnée par les ruines du château Renaissance, reste impressionnante. Les voyageurs ne s’y trompent pas qui après l’ incontournable photo prise au pied du village, s’aventurent à travers les calades pour découvrir les témoignages d’une histoire singulière.
Riche d’une situation climatique exceptionnelle, Montbrun a attiré très tôt les hommes dans cette cuvette fertile, protégée du Mistral et arrosée de deux rivières (l’Anary et le Toulourenc) .
Leur présence est attestée dés la préhistoire par la découverte d’outillage magdalénien et des traces d’ habitat néolithique ; c’est à quelques kilomètres d’ici, dans une grotte surplombant les gorges de la Nesque qu’une équipe d’archéologues canadiens a exhumé une mandibule qui est à ce jour le plus ancien ossement humain découvert en Provence.
De la présence Romaine on a retrouvé de nombreux vestiges : autels, ex-votos, monnaies, statues… et surtout le tracé d’un ancien canal et d’une route creusés dans la roche entre Aulan et Montbrun, sans compter des auges à bestiaux qui, selon les spécialistes ne sont pas autre chose que des baignoires Gallo-Romaines.
L’insécurité des siècles qui ont suivi la Paix Romaine a poussé progressivement la population à trouver refuge sur le rocher qui domine la plaine. Au pied du Château, et à l’abri des murailles, les maisons et l’église se sont serrées, de plus en plus à l’étroit, solidement ancrées à la pente du rocher, du haut, parfois, de leurs six étages.
Entouré de montagnes, le village qui a toujours attiré la convoitise de l'homme, de la préhistoire au moyen âge en passant par l'époque romaine, domine une jolie petite plaine semée de lavande. Tassées les unes contres les autres, les vieilles maisons de pierre ont gagné en hauteur la place qu'elles n'avaient pas au sol.
A une encablure, le sublime village de Reilhanette !
http://www.montbrunlesbainsofficedutourisme.fr/pratique/itineraires-montbrun-les-bains.php5
On arrive à Montbrun-les-Bains par une très belle route qui serpente dans un superbe paysage doux,
de pins et de genêts, vignes et cerisiers, agrémenté de quelques falaises striées : une merveilleuse contrée
inhabitée, apaisante.
Jusqu’à ce qu’on aperçoive au loin, se dressant face au mont Ventoux, entouré de collines verdoyantes
et dominant une jolie petite plaine plantée de lavandes parfumées, un des plus beaux villages de France.
Forteresse protégée derrière ses remparts et dominée par les ruines romantiques de son château, Montbrun-les-Bains ressemble à une parfaite image d’Epinal, le village médiéval idéal, superbe d’harmonie avec ses maisons de pierre ocre jaune.
Après s’être garé dans la partie récente du village, sur le parking en contrebas des remparts, vous grimperez à pied pour une inoubliable promenade dans le passé. En commençant par la place du beffroi, sorte de terrasse construite en belvédère sur la plaine.
Là, se dresse la Porte de l’Horloge, surmontée d’un campanile, qui marque l’entrée de la vieille ville médiévale.
Cette porte faisait partie d’un ouvrage défensif, dont il reste une tour et un pan de muraille ocre : à ses pieds, une magnifique fontaine ronde et son vieux lavoir.
galets biscornus, qui montent en pente douce pour atteindre le sommet du village, où trône le château ou du moins ce qu’il en reste … fendues et déchiquetées, dont une partie est aujourd’hui privée et habitée, et donc ne se visite pas. bâti de château par Charles Dupuy-Montbrun, chef protestant célèbre dans le Dauphiné. ulfurées, qui soignent les rhumatismes, les affections des voies respiratoires et de la peau.
Qui ne rêverait d’une remise en forme à Montbrun-les-Bains, un des plus beaux villages de France ?
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! et ce qui est chouette... c'est que les photos ne parviennent pas à rendre le charme exact
du lieu, que chaque jour on découvre quelque chose de mieux que la veille...
car des fleurs y'en a partout !!!
Vrais amoureux de la nature, Bonne découverte !